Nos méthodes
Le vignoble et ses vins sont en agrobiologie depuis 2019. C’est -à -dire que, depuis cette année-là, nos vignes n’ont plus eu d’engrais chimique, ni de désherbant. De plus, les traitements sont, comme toutes les exploitations bio, à base de petites doses de produits naturels tels que le soufre et le cuivre.
De plus, nous faisons partie, depuis sa création, du groupe national d’expérimentation sur la diminution des doses de produits de traitement.; groupe issu du Grenelle de l’environnement. Ce qui nous a amené à faire plusieurs essais pour diminuer, plus particulièrement les doses du cuivre. Nous avons ainsi diminué de 4.3 kg/ha en 2009 à 1.76 kg/ha en 2021. Ce qui, maintenant, est assez loin des quantités moyennes de la réglementation bio de 4 kg/ha/an avec une dose maximale de 6 kg sur une année.
De façon à avoir une culture la plus naturelle possible, nous utilisons, en addition au soufre et cuivre des décoctions et infusions: prêle, ortie, saule et bourdaine en période de sensibilité au mildiou, achillée, reine des prés, camomille et valériane à la période la plus chaude; souvent accompagnée d’huile essentielle d’orange douce.
Et, au lieu d’utiliser des engrais organiques, nous préférons semer de engrais vert pour fertiliser le sol.
Enfin, nous utilisons des moutons amenés par un berger qui bénéficient d’une nourriture bio, délicieuse et gratuite et nous permet de remplacer les désherbants.
A gauche, la préparation d’une infusion de prêle et d’ortie que nous passons en début de saison.
Au milieu, notre vigne de Cabrières avec les engrais verts en cours de tonte l
A droite, pose des nichoirs à mésanges et des gites à chauve souris à la parcelle des Armeniers.
Des insectes, telles les tordeuses de la vigne font, à l’état de vers, de petits trous dans les baies de raisin. Et, à partir de ces trous, se développent diverses maladies, dont l’une donne des goûts de vinaigre au vin.
C’est dire s’il faut l’éviter !
Pour cela, existent 3 solutions : la confusion sexuelle qui consiste à répandre des phéromones femelles et ainsi désorienter les mâles, les neurotoxiques, plus ou moins dangereux mais jamais sans innocuité et faire faire le travail par les chauve souris et les mésanges. C’est ce que nous avons choisi.
Tout est fait pour avoir un viticulture la plus respectueuse de l’environnement et de la santé des consommateurs possible.